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La pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) est une maladie touchant uniquement les personnes de plus de 50 ans.
Elle se caractérise par des douleurs au niveau des ceintures c’est à dire au niveau de la ceinture scapulaire (cou, nuque, épaules) et de la ceinture pelvienne (bassin, hanches, cuisses).
Ces douleurs prédominent le matin au réveil et s’accompagnent d’une raideur matinale de plus de 30 minutes. Les patients présentent aussi régulièrement une fatigue importante, une perte de poids et parfois de la fièvre.
Les analyses sanguines montrent systématiquement une augmentation des marqueurs de l’inflammation (appelée syndrome inflammatoire biologique).
La Maladie de Horton se caractérise par une inflammation de la paroi des artères de gros et de moyen calibre. On parle alors d’une « vascularite ».
Toutes les artères de gros et moyens calibres peuvent être concernées mais on retrouve fréquemment des signes au niveau des artères « crâniennes » notamment des artères temporales. Le risque est l’occlusion artérielle ; l’artère alors est « bouchée » par l’épaississement et l’inflammation de ses parois.
Elle se caractérise par plusieurs signes évocateurs :
Ces deux maladies bien que distinctes sont parfois associées. Les patients présentant une maladie de Horton présentent régulièrement au diagnostic des signes de PPR. Par ailleurs, pour les patients chez qui le diagnostic de PPR est posé, la recherche de signes de Horton est systématique car la posologie du traitement par corticoïdes diffère entre les deux maladies.
La cause de la PPR et de la maladie de Horton est à ce jour inconnue. Plusieurs hypothèses ont été évoquées notamment celle d’une infection mais à ce jour aucun germe n’a été mis en évidence. Ces deux maladies ne sont en aucun cas des maladies contagieuses.
La cortisone est le traitement de référence de ces deux maladies.
La dose initiale de cortisone, la décroissance de la dose ainsi que la durée de traitement sera gérée par le médecin. L’objectif est de faire disparaître les symptômes ainsi que le syndrome inflammatoire dans le bilan sanguin.
Il s’agit d’un traitement au long cours avec une durée moyenne allant de 18 mois à 3 ans. Les doses de cortisone sont diminuées par paliers afin de réduire au maximum le risque de rechute.
En cas de rechute, d’autres médicaments utilisés en rhumatologie peuvent être prescrits afin de poursuite la baisse de la cortisone.
En cas de maladie de Horton, un traitement par aspirine est souvent prescrit pour éviter l’occlusion artérielle.
La maladie de Horton et la PPR sont deux maladies inflammatoires touchant exclusivement les personnes âgées. Ces deux maladies peuvent parfois être associées. Leur cause est à ce jour inconnue.
Le risque principal de la maladie de Horton est la perte de la vision et nécessite un traitement rapide. Le traitement de référence est la cortisone avec une durée de traitement de 18 mois à 3 ans.